« Un scandale de corruption, des élus accusés de clientélisme, de favoritisme, d’affairisme, de liens avec le crime organisé…
La scène se passe-t-elle n’importe où ? Pas forcément, car il y a des villes où ces dénonciations sont plus fréquentes qu’ailleurs,
des villes maudites qui finissent par avoir une mauvaise réputation. »
Cet ouvrage analyse les mises en accusation des phénomènes d’improbité publique qui se prolongent dans une stigmatisation de certaines villes ainsi considérées comme corruptrices et corrompues. Il explore différentes époques (depuis la fin du XIXe siècle à nos jours) et plusieurs espaces européens et nord-américains : les villes étasuniennes des machines politiques (New York, Boston, Chicago), Glasgow au Royaume-Uni, Montréal au Canada, Naples en Italie, Marseille en France. Un traitement spécifique est réservé à cette dernière avec 4 chapitres qui saisissent l’invention et la consolidation de sa mauvaise réputation sur une très longue durée. (http://Maudire la ville – Septentrion 2021)
L’Université Populaire de Marseille-Métropole propose des conférences et débats. « Elle aspire à satisfaire des besoins, toujours d’actualité, en matière de connaissance et de fabrication d’un esprit critique : apprendre pour le plaisir, apprendre pour savoir, savoir pour pouvoir. »
Plus d’informations sur les conférences à venir sur le site de l’UPOP
Maudire la ville
Une comparaison des dénonciations de la corruption urbaine, à Marseille et ailleurs , par le sociologue Cesare Mattina et le politiste Nicolas Maisetti
A l’occasion de la sortie de l’ouvrage du sociologue Cesare Mattina et du politiste Nicolas Maisetti, une conférence organisée par L’Université Populaire de Marseille-Métropole, animée par Jean-Pierre Brundu et enregistrée à la Bibliothèque de l’Alcazar.