Face au développement massif des technologies de surveillance à des fins policières : l’utilisation des Big Data et des Machine Learning, l’installation de 1600 caméras de vidéosurveillance dans l’espace urbain marseillais, la création de centres de supervision urbains… Des militant.e.s demandent une transparence totale quant aux dessous de ce type de projet.
La quadrature du net est une association de défense et de promotion des droits et liberté sur Internet, fondée en 2008 et a pour mission de récolter des informations sur ce projet d’Observatoire Big data de la tranquillité publique pour informer les habitants. Dans cette interview, Eda Nano, membre de la Quadrature du Net, prend le temps de nous expliquer le fonctionnement de l’Observatoire Big Data de la tranquillité publique mis en place en 2017 par la municipalité de Marseille. Elle soulève les problématiques de manque d’analyse préalable à l’installation de telles technologies, de respect de la vie privée des individus et d’efficacité de tels dispositifs de surveillance. Dans un second temps, elle aborde le positionnement de la nouvelle municipalité et remet en question la priorisation politique de celle-ci.
La surveillance à Marseille
Entretien avec Eda Nano, informaticienne membre de la quadrature du net et citoyenne prenant part à la campagne technopolice à Marseille.
Depuis 2017, les différentes municipalités de la ville de Marseille portent un projet très ambitieux de surveillance de l’espace public appelé l’Observatoire Big Data de la tranquillité publique. Il consiste à développer et à installer de nouvelles technologies de surveillance dans l’espace urbain soulevant alors de multiples questionnements tant sur le devenir des données personnelles des citoyens que sur l’aspect démocratique et nécessaire de ce programme.
PALABRES
Crédits :
Réalisation : Lucien d’Armagnac
Image, son : Thomas Khairallah et Margaux Capel
Montage : Tiphaine Sérée Pacha
Production : Com’étiK diffusion 2021
